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Dépendance affective : arreter de vouloir faire plaisir

Rédigé par Morgan

Note de Morgan: ceci est un article invité rédigé par Natacha Monica, fondatrice du programme Coaching Yin en Relations Amoureuses & Féminité .

Si avant même de lire cette page, vous aimeriez apprendre les bases indispensables pour construire un couple qui dure et rétablir la connexion avec votre partenaire, alors recevez votre dose de conseils amoureux
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Quand faire plaisir est le reflet d’une dépendance affective

Vous êtes-vous déjà retrouvé.e.s dans une relation (ou à la fin d’une relation) dans laquelle vous ne vous reconnaissez plus ?

Vous avez arrêté les activités que vous faisiez avant, toutes les petites routines qui vous faisaient du bien...

... ou alors vous ne reconnaissez plus votre personnalité, avant joyeuse, fonceuse et maintenant effacée, un peu éteinte ?

C’est ce qui est arrivé à une de mes clientes récemment.

Après quelques années d’une relation, elle se sentait confuse, perdue.

Elle me disait « j’ai mis toute mon énergie dans la relation, toute ma priorité là-dedans et je me suis oubliée en chemin ».

Elle avait peur : est-ce que ça voulait dire qu’elle devait mettre fin à cette relation ? Que c’était une relation toxique – comme on entend partout ?

En réalité, la relation toxique, c’était celle qu’elle avait développé avec elle-même !Une relation dans laquelle elle se faisait toujours passer en dernier, et donc finissait par s’oublier complètement.

Ce qui s’était passé c’est que, dans son éducation, on lui avait dit qu’aimer voulait dire faire plaisir.

Qu’aimer signifiait se sacrifier et faire passer les autres avant tout, avant soi.

Elle était toujours dans le contrôle, à essayer que tout soit parfait pour tout le monde.

Elle ne réussissait pas à prendre du temps pour elle s’il restait des choses à faire dans la maison, au boulot. Elle se disait toujours que ça viendra après mais ça ne venait jamais.

A force de vouloir faire plaisir à l’autre, dans son couple, elle se censurait inconsciemment.

Et, comme tout ce qu’on étouffe, ça avait fini par ressortir d’une façon ou d’une autre :une insatisfaction, un sentiment de perte de soi et un ressentiment lancinant.

Et elle est loin d’être la seule – car le réflexe de vouloir toujours faire plaisir aux autres s’exprime dans nombre de nos relations, pas seulement en amour !

J’ai longtemps été, moi aussi, cette personne qui essayait d’arranger les choses pour que tout le monde soit content.

Je voulais toujours faire les choses dans le sens de l’autre personne, toujours faire plaisir !

Et je ne réalisais pas que ce qui était difficile pour moi, c’était en réalité de voir et d’accepter ma propre valeur sans le regard de l’autre.

Je ne réalisais pas que je ne devais pas forcément faire plaisir à l’autre pour être importante à ses yeux.

J’ai appris bien plus tard, et après de nombreux échecs sentimentaux, que ce besoin de donner-donner-donner à l’autre était en fait le reflet d’un manque affectif.

Et ce manque affectif créait continuellement des relations de dépendance – mais cachées sous l’impression de pouvoir, quand on est celle ou celui qui donne.

Encore quelques années plus tard, je suis toujours frappée de voir à quel point c’est commun : tant de femmes qui viennent me voir s’y trouvent plongées sans le vouloir !

Concernant ma cliente, je vous rassure : son couple était en fait un amour sain et solide, et lorsqu’elle a appris – petit à petit – à reprendre toute sa place et à guérir sa dépendance affective qui lui faisait faire tout et n’importe quoi en s’oubliant au passage, son partenaire s’est transformé aussi.

Il a répondu présent (et avec joie !) à lui laisser toute sa place, à répondre à ses désirs à elle aussi, et à transformer leur dynamique de couple en un échange plus réciproque, fluide où l’amour se développe en même temps que les deux partenaires, au lieu de stagner, coincé dans les attentes tacites.

Et, de mon côté, je ne me suis jamais sentie aussi aimée, respectée, désirée et valorisée que depuis que j’ai laissé tomber le rôle de la« fille gentille » et ce que je croyais qu’on attendait de moi.

 

L’inauthenticité de la personne qui donne trop

J’aimerais vous dire aujourd’hui que faire plaisir est contre-productif pour être aimé.e comme vous êtes, entièrement.

Car toujours faire plaisir est un moyen de contrôle, une codépendance affective et un auto-sabotage de l’amour partagé que vous désirez !

Le risque est grand ; car personne ne pourra jamais être assez reconnaissant de tout ce que vous faites pour eux – sans même qu’ils l’aient demandé.

Et le ressentiment et la colère grondent à l’intérieur, de ne pas recevoir le fruit de vos efforts et de vos sacrifices.

Lorsque vous réalisez que la relation ne va pas ressembler à ce que vous vouliez en faire, que votre partenaire ne correspond pas à votre vision et vos espoirs – malgré tout ce que vous avez fait « pour eux »...

... il ne vous reste que de la déception, celle de réaliser que vous ne pouvez pas modeler la relation – même en donnant tant que vous rendez l’autre redevable !

Car personne ne peut être assez bon pour le rôle que vous voulez leur voir jouer...

Mais, si vous arrivez à vous détacher de ce besoin incontrôlable de faire plaisir à l’autre à tout prix (dans l’espoir d’être aimé.e en retour), vous pourrez entrer dans un monde magique !

Celui de rencontrer vraiment votre partenaire, chacun 100% soi-même, et de créer ensemble un amour passionné, réciproque et en constante évolution !

En se détachant de la peur du regard des autres et de l’image « parfaite » d’un Soi sacrifié qui fais passer les autres en premier, vous rencontrerez deux personnes authentiques : vous et votre partenaire.

Ce sont ces deux personnes vraies qui détiennent le potentiel d’évolution nécessaire à toute relation heureuse et durable !

Un premier antidote à cette peur du jugement des autres, si vous ne deviez plus être la personne qui fait toujours plaisir aux autres, est de séparer ces deux choses :

- Ce que l’autre pense de vous (qui peut être valide mais ne concerne en fait que la personne qui le pense. Vous avez le droit de l’ignorer.)

- Ce que VOUS pensez de vous-même(vous pouvez le choisir et vous approuvez vous-même) !

D’où viennent la dépendance affective et le besoin impérieux de faire plaisir ?

En général, l’origine de ce réflexe irrépressible de répondre aux besoins et envies (même non formulées et supposées) de l’autre provient d’une estime de soi blessée.

Le manque affectif dont on a déjà parlé se traduit par une peur d’être rejeté.e, abandonné.e et une insécurité dans le fait de savoir que vous êtes assez intéressant.e, digne d’amour, d’attention, que vous méritez tout cela et que votre partenaire(actuel ou recherché) peut vous trouver une grande valeur.

En faisant plaisir à l’autre (ou ce qu’on pense qui leur ferait plaisir), on rempli le besoin d’être rassuré.e en ayant l’impression qu’alors, ils ne peuvent nous quitter, critiquer ou rejeter.

Sachez que :

1) ce n'est ni grave, ni une honte ; simplement quelque chose à prendre en compte et à apaiser chez vous d’abord – puis dans vos relations.

2) ce n'est pas non plus rare, c'est très commun : une autre bonne raison de ne pas en avoir honte !

3) c'est cependant un véritable élément de sabotage d'une bonne (même très bonne) relation, et c'est pour cela qu'il faut le prendre en compte et le transformer.

Vous êtes qui vous êtes, et votre histoire sera toujours votre histoire... mais vos croyances, votre estime de vous-même et vos capacités à remplir vos besoins et à "garder" la réassurance de l'amour que vous recevez (sans devoir trop donner de manière disproportionnée)sont des choses que vous pouvez changer.

Le poids des attentes tacites, lorsqu’on donne trop aux autres, est une pression mise sur les relations qui peut rendre l’autre distant, par peur de ne pouvoir répondre à tout ce que vous faites pour lui, à sa place ou en anticipation de ses moindres désirs ou problèmes.

La prise de conscience de ces manques et vides en vous, qui vous font donner trop et continuer ces cercles vicieux qui repoussent la relation amoureuse dont vous rêvez vraiment, c'est le premier pas de la guérison et de la transformation.

Quelque chose dans votre vie ou enfance vous a fait croire que pour être en sécurité, pour survivre, pour être aimé.e et réussir, il vous faut toujours être celui ou celle qui donne, qui fait pour les autres.

Vous n’avez pas appris à recevoir, et encore moins à demander (qui vous semble presque égoïste).

Jusqu’à maintenant.

Ceci est votre permission de faire différemment. Une manière aimante, qui ne vous oublie pas en chemin. Une manière authentique.

Quand quelque chose est douloureux, c’est que c’est probablement un schéma que vous avez avec d’autres personnes et dans d’autres situations.

Posez-vous la question suivante : qu’est-ce que ça vous rappelle de toujours faire plaisir à l’autre ?

Le faites-vous avec différentes personnes ?

Un schéma relationnel est souvent quelque chose qui remonte à l’enfance, probablement autour de 6/7ans.

Cependant, rappelez-vous que, en tant qu’adultes, personne ne peut nous abandonner, pas même nos parents ! On ne peut être abandonné que par ses parents (ou tuteurs) seulement lorsqu’on est enfant.

Ainsi, vous seul.e avez le pouvoir de ne pas vous abandonner vous-même...

... Et pour cela, il faut laisser de côté le réflexe de toujours faire plaisir aux autres avant tout, au détriment de vos propres besoins et de votre vérité.

Sachant que l’on projette des choses sur les autres constamment : quelles parties de vous ne sont pas écoutées et ont besoin qu’on leur fasse plaisir ?

A quels besoins et envies en vous-même ne répondez-vous pas ?

Et surtout : qu’aimeriez-vous de la part des autres, une fois passé l’illusion et le mensonge de la personne-sacrifice qui n’attend rien en retour ?

Lorsque les réels besoins ne s’expriment pas, par peur d’être rejeté.e ou mal compris.e et que l’autre se ferme, les rancœurs prennent le pas sur l’amour.
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Comme m’a dit une autre cliente qui se retrouvait toujours à courir après l’amour et à trop donner trop tôt : « Je suis tombée sur des gens qui m’ont fait croire qu’ils allaient tout me donner, puis une fois que j’exprimais mes besoins et mes émotions, ils me jugeaient et me rabaissaient pour avoir des demandes. »

Que l’origine de ce schéma de vouloir toujours faire plaisir et de toujours dire oui aux demandes des autres vienne de blessures enfantines ou d’histoires amoureuses du passé récent, il est possible de s’en défaire maintenant !

Les signes qui montrent que c’est de la dépendance plutôt qu’un amour sain

Bien sûr qu’il est normal et naturel de vouloir faire plaisir à ceux qu’on aime, et surtout dans une relation amoureuse qui nous rend heureux.se.

Cependant, beaucoup d’entre nous, et surtout les femmes, ont été éduquées dans l’idée qu’il faut satisfaire les moindres besoins de l’autre, et être toujours disponible pour ne pas perdre l’amour.

Mais la dépendance affective, le fait de sur-donner aux autres n’est pas de l’amour...

... mais surtout, contre-intuitivement, cela ne leur fait PAS plaisir au long-terme.

Car toujours faire plaisir, le sacrifice, vient avec une énergie de dette.

C’est en fait un contrôle inconscient exercé sur l’autre pour espérer être aimé.e enfin comme on le désire !

Ce n’est (en général) pas de la manipulation active et consciente, car le contrôle est une réponse traumatique à la peur de se retrouver seul.e, de ne pas être assez bien pour être réellement choisi.e, vu.e, entendu.e et aimé.e tel que l’on est.

C’est aussi le reflet d’une peur de la critique, si vous prenez beaucoup à cœur les petites remarques anodines, que vous êtes souvent blessé.e.

Un indice est celui de se dire « je n’aime pas les histoires alors je ne dis rien ».

Sous-titre :« je ne veux pas mettre l’autre mal à l’aise alors je me laisse écraser même si quelque chose ne me convient pas ».

Ce n’est pas de l’amour de ne pas communiquer à l’autre comme vous vous sentez vraiment et vos véritables préférences et limites.

Au contraire, c’est comme lui donner les mauvaises cartes du jeu, les mauvaises informations sur qui vous êtes et ce que vous voulez ou pas... et puis lui reprocher ensuite lorsqu’il ne sait pas ou ne fait pas ce que vous espériez en silence !

Un autre indice est de se dire « je ne veux pas qu’ils pensent que... » ou « je ne veux pas qu’ils ressentent ceci ou cela donc je vais faire ça... ».

Cela montre que vous êtes sur investi.e dans les émotions ou décisions de l’autre personne.

Vous êtes en train d’essayer de « manager » et de prendre la responsabilité de ce qui regarde l’autre, afin d’éviter des conséquences sur vos propres émotions, que vous redoutez.

Mais la réalité c’est qu’on ne peut jamais contrôler ce que les autres pensent ou ressentent !

Donc mettez fin à la codépendance en vous tournant vers vos décisions, vos ressentis, vos émotions.

Si vous vous rendez compte que vous voulez toujours aider l’autre lorsqu’il se trouve face à un problème, que vous avez toujours des conseils et solutions pour « sauver » les autres...

... c’est également quelque chose à regarder avec attention.

Non seulement cela ne laisse pas l’autre développer ses propres ressources, mais cela signifie surtout que VOUS avez un inconfort avec la difficulté ou les émotions négatives.

Au lieu de faire confiance aux autres pour gérer leurs problèmes ou émotions, cela vous met ma là l’aise et vous vous sentez obligé.e de les « secourir ».

L’amour, dans ces moments-là, serait de laisser de l’espace, de leur faire confiance et d’apprendre à rester avec l’inconfort (et l’impermanence) des moments de challenge – surtout s’ils ne vous concernent pas !

Enfin, d’autres indices, avec le fait de trop donner, trop en faire pour les autres alors qu’ils n’en ont pas tant demandé, ce sont l’urgence et votre réactivité à chaque petite critique ou évènement négatif.

Si vous vous sentez sur le qui-vive et entrer directement en mode « solution » voire combat lorsque tout ne se passe pas comme prévu ; cela signifie que vous manquez de barrières émotionnelles.

L’anticipation et la prévention des plus petites critiques et émotions difficiles chez les autres empêchent l’authenticité et l’accès à vos propres besoins et envies – indépendamment de l’autre.

La solution à cela c’est la transparence.

Être transparent quant à ses ressentis, ses envies et ses motivations permet de placer les attentes à leur juste place et la relation peut devenir gagnante-gagnante.

Dans le cas contraire, il y a un tas d’accord tacites non connus de part et d’autre, et l’un des deux finit toujours par exploser à un moment donné. Comme ma cliente plus haut, qui était prête à quitter sa relation – alors qu’il lui fallait simplement désapprendre à toujours faire plaisir aux autres en s’oubliant au passage.

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Les clés pour une relation interdépendante et équilibrée

Pour créer cette relation équilibrée dans laquelle on donne de manière saine et où on peut recevoir l’amour que l’on désire sans devoir réciproquer pareil plus, il faut se libérer de cette « gentillesse-sacrifice » qui nous empêche de prendre notre véritable place.

Alors, que faire à la place de ce réflexe de toujours faire plaisir ?

1)     Prendre en main son propre plaisir, ses désirs et ses besoins.

Pour cela, il est nécessaire d’être 100% honnête avec comment on se sent et ce dont on a besoin.

Rappelez-vous qu’avant de construire une nouvelle réalité, on doit brûler l’ancienne – et donc la révéler à la lumière du jour.

Pour ça, les clés seront de ralentir et de se détendre pour apaiser les murs de protection autour de nos cœurs, de nos corps (qui ne nous donnent plus les messages de nos besoins et sensations) et de nos envies.

C’est notre boulot, pas celui de notre partenaire, d’allumer notre propre lumière et estime de soi, de se dire qu’on est digne d’être aimés, désirables, importants et intéressants.

Personne ne pourra le faire assez à votre place si vous ne choisissez pas, maintenant, de le faire pour vous-même.

C’est notre boulot de nous rappeler de notre propre valeur, dons et talents, de notre feu, notre flamme, et de savoir ce qu’on veut, ce qu’on aime, ce qu’on mérite et que nous sommes importants.

Ensuite nous pouvons choisir qui on invite à partager, à jouer et à s’unir.

2)     Apprendre à les affirmer et à les exprimer

Quand on demande, on s’ouvre à recevoir.

Donc commencez à demander ce dont vous avez besoin, spécifiquement.

Pour changer la danse dans vos schémas amoureux ou votre relation actuelle, il faut avoir le courage de demander quelque chose de différent.

Il faut apprendre et honorer nos propres préférences, limites...

... mais aussi celles de l’autres et à accepter les « non » à vos demandes – si cela outrepasse une limite importante pour l’autre.

En osant demander et en recevant des « oui »magiques et des « non » tant redoutés, vous apprendrez à dire les vôtres en accord avec votre cœur et vos propres non-négociables.

Vous apprendre à vous positionner... et à enfin prendre toute votre place.

La relation que vous allez créer sera celle d’un amour liant deux personnes en interdépendance, plutôt qu’une en dépendance et en attente de l’autre !

3)     Ouvrir le dialogue, la transparence.

Votre partenaire doit avoir toutes les informations, il ou elle doit connaître votre vérité, pour vous aimer – mais aussi pour vous soutenir dans votre démarche et comprendre ce qui se passe.

Ne gardez pas une façade de perfection en amour, c’est un frein à l’intimité.

Et je ne parle pas de laisser la porte des toilettes ou de la salle de bain ouverte ;) mais celle de vos peurs, vos désirs et votre vision pour vous-même et pour votre relation amoureuse, avec les défis que vous aurez besoin de relever pour y arriver.

Maya Angelou a écrit : « Osons dire la vérité. Quand quelqu’un nous demande « comment vas-tu ? »,ayons l’audace de répondre ce qu’il en est. [...] Être honnête est merveilleusement libératoire. »
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4) Diversifier ses ressources affectives pour diminuer les attentes déçues.

La première étape est de faire le deuil de la relation inauthentique telle que vous l’imaginiez, pour laisser de la place à quelque chose d’encore mieux...

... une relation dont vous ne devez pas tirer les rênes en étant toujours là où l’on vous attend, à vous effacer pour préserver l’harmonie.

Et si certaines de vos relations ne semblent pas pouvoir évoluer dans cette voie, laissez tomber sans regrets cette ancienne manière de faire déséquilibrée – qui ne comble pas vos attentes de toute façon.

Qui sait, peut-être que cette personne va se transformer aussi... ou que vous allez rencontrer de nouvelles personnes qui voudront que, vous aussi, vous ayez vos besoins remplis, vos désirs exprimés et réalisés la plupart du temps.

Soyez un peu patients avec votre partenaire et votre entourage : lorsqu’on change, il leur faut un temps de réadaptation. Continuez à ré-affirmer cette nouvelle manière d’aimer, plus saine.

Et ouvrez-vous à de nouvelles relations équilibrées dès le départ, que ce soit en amour ou en amitié.

2)     Confiance et constance

Vous n’êtes plus obligé de trop donner et de toujours faire plaisir à l’autre pour être aimé.e.

Il vous suffit, pour que votre cœur y croit, d’un peu de confiance en l’amour et en les bonnes intentions de l’autre.

La confiance est construite, pas juste donnée, donc à vous de créer les conditions pour la construire en laissant l’autre vous prouver que vous pouvez faire leur confiance : exprimez vos besoins et écoutez leur réponse.

Attention cependant : ne créez pas de situations perdant-perdant en vous mettant en compétition avec quelque chose d’autre d’important dans sa vie. Ce n’est pas de l’amour de vouloir faire renoncer l’autre, à son tour, à ce qui compte pour lui ou elle.

Continuez à pratiquer encore et encore cette nouvelle manière de faire, car le cerveau va toujours vouloir nous faire retourner à ce qui est connu et familier.

Il va vouloir abandonner après seulement 2 ou 3 tentatives. Aidez-le à s’ancrer dans l’inconnu de la nouveauté grâce à une pratique spirituelle ou psycho-corporelle comme la méditation ou la danse.

Prenez vos tentatives, même ratées au début, comme les graines que vous plantez maintenant...

... et que vous récolterez dans quelques mois !

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« Le cœur humain est un organe sensible et délicat qui a besoin d’encouragements concrets pour ne pas chanceler dans l’épreuve. Le cœur humain est néanmoins robuste. Une fois galvanisé, il reprend son rythme à folle et inébranlable allure. » Maya Angelou.

Prenez ceci comme un encouragement avec pleins de pistes concrètes de ma part !

Et dites-moi, de quelles manières voulez-vous trop faire plaisir dans vos relations actuellement ?

Quel serait votre idéal, à la place ?

J’attends vos retours ! Vous pouvez me contacter directement depuis mon site à l’adresse ci-dessous :

Natacha Monica

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